La géographie des températures et des précipitations
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La géographie des températures et des précipitations
Chapitre 3 : La géographie des températures et des précipitations.
I : Le bilan radiatif.
La Terre reçoit du soleil 340W par m². Une parti est renvoyé ou absorbé par l’atmosphère. Seul 160 W arrivent au sol. L’énergie repart sous forme d’infrarouges. Théoriquement, les processus s’équilibrent mais diffèrent selon les latitudes, qui sont excédentaires vers l’équateur, soit en déficit dans les zones tempérés et polaires. Il se crée alors des échanges thermiques pour « équilibrer » la température à la surface du globe.
1. Moyennes et extrêmes : quelques ordres de grandeurs.
L’endroit le plus chaud au monde : Dallol (Erythrée) : 34°4 de moyenne
L’endroit le plus froid au monde : Vostok (Antarctique) : -58° de moyenne
Extrêmes : -89° à Vostok et 58° à El Aziza (Libye)
France :
Montpellier aéroport : 37,5° (42°5 à Prades le Lez) et -17°8
Lille : 36° et -19,5°
Jours >30° : Montpellier : 20 jours par an ; Lille : 3 jours par an
Jours > 25° : Montpellier : 90 jours par an ; Lille : 22 par an
Extrêmes : -42° à Mouthe (Doubs) et 44° à Toulouse et 44°3 à Conqueyrac (Gard)
2. Le champ thermique.
Janvier juillet
L’amplitude thermique annuel : différence entre le mois le plus chaud et le mois le plus frais
L’amplitude thermique journalière : différence entre l’heure la plus chaude et la plus froide
Si l’on regarde, la différence entre le mois le plus chaud et le plus froid à la surface du globe, on remarque que :
Entre les latitudes 0 à 20° on a une différence de 0 à 4°
Entre les latitudes 20 à 90° au dessus des océans : 4 à 10° de différence
Entre les latitudes 20 à 90° au dessus des continents : 20 à 50° de différence
On observe une différence entre les continents et les océans à cause de leur inertie thermique, c'est-à-dire la capacité d’un corps à atténuer les extrêmes thermiques, elle est forte sur les océans qui peuvent accumuler la chaleur sur une plus grande profondeur (50-100m) gardant une surface assez stable en température alors que les continents ont une inertie thermique faible, ils peuvent concentrer la chaleur que sur 2m, la surface des continents est donc très constatée durant l’année.
En dessous de 2m de profondeur, la température est constante toute l’année sous les continents. Les grottes qui ont une température entre 10 et 15° est donc la moyenne des températures annuelles à la surface du sol.
Quant aux océans, la température varie sur 100m, du coup, au Printemps, l’océan met du temps à se chauffer et en Automne, il met du temps à se refroidir, ce qui explique la faible amplitude thermique des océans.
3. Les précipitations.
Les cumuls de précipitations :
- Avec un pluviomètre (en mm ou l/m²)
- Neige (8mm de neige = 1mm de pluie)
Nombre de jours de neige météo : nombre de jours où on observe un flocon de neige
Nombre de jours de neige géographique : nombre de jours où la neige tient au sol plus de 6h
A Montpellier : NJN météo : 5 jours par an (20jours/4 ans) ; NJN géographique : 0,8 par an (5jours/4ans)
- Grêle (150 Millions d’euros de dégâts par an) : grélimètre : énergie des chutes de grêle.
L’intensité des précipitations se mesure entre mm/h :
-1mm/h : pluie bretonne
1 à 2 mm/h : pluie normale
15 à 30mm/h : bon orage (10mm en 20 min = 30 mm/h, 5mm en 15 min = 20mm/h …)
100mm/h : pluies exceptionnelles
200 mm/h : cyclones tropicaux
A Montpellier il tombe 700 mm en 437h (soit 4,5% du temps) avec une intensité moyenne de 1,6mm/h
A Lille, il tombe 700 mm en 843h (soit 10% du temps) avec une intensité moyenne de 0,83mm/h
A Brest, c’est 15% du temps avec une intensité souvent inférieure à 1mm/h
Cumul journalier :
Ile de la Réunion : 1842 mm en 24h
Lézignan Corbières : 620 mm en 24h
Cumul annuel :
Mont Aigoual : 2000 mm par an
Cherrapunji (Inde) et Mont Waialeale (Hawaï) : 12 000 à 14 000 mm par an
Arita (Nord du Chili) : 5 mm en 10 ans soit 15 min tout les 10 ans ! Pourtant Sud Chili : 1000 mm par an !
En France :
Cumul annuel des précipitations par an Nombre de jours de précipitations par an
On peut en déduire l’intensité des précipitations :
Bretagne : Il pleut souvent et beaucoup donc intensité faible
Cévennes : Il pleut peu mais beaucoup donc intensité forte
I : Le bilan radiatif.
La Terre reçoit du soleil 340W par m². Une parti est renvoyé ou absorbé par l’atmosphère. Seul 160 W arrivent au sol. L’énergie repart sous forme d’infrarouges. Théoriquement, les processus s’équilibrent mais diffèrent selon les latitudes, qui sont excédentaires vers l’équateur, soit en déficit dans les zones tempérés et polaires. Il se crée alors des échanges thermiques pour « équilibrer » la température à la surface du globe.
1. Moyennes et extrêmes : quelques ordres de grandeurs.
L’endroit le plus chaud au monde : Dallol (Erythrée) : 34°4 de moyenne
L’endroit le plus froid au monde : Vostok (Antarctique) : -58° de moyenne
Extrêmes : -89° à Vostok et 58° à El Aziza (Libye)
France :
Montpellier aéroport : 37,5° (42°5 à Prades le Lez) et -17°8
Lille : 36° et -19,5°
Jours >30° : Montpellier : 20 jours par an ; Lille : 3 jours par an
Jours > 25° : Montpellier : 90 jours par an ; Lille : 22 par an
Extrêmes : -42° à Mouthe (Doubs) et 44° à Toulouse et 44°3 à Conqueyrac (Gard)
2. Le champ thermique.
Janvier juillet
L’amplitude thermique annuel : différence entre le mois le plus chaud et le mois le plus frais
L’amplitude thermique journalière : différence entre l’heure la plus chaude et la plus froide
Si l’on regarde, la différence entre le mois le plus chaud et le plus froid à la surface du globe, on remarque que :
Entre les latitudes 0 à 20° on a une différence de 0 à 4°
Entre les latitudes 20 à 90° au dessus des océans : 4 à 10° de différence
Entre les latitudes 20 à 90° au dessus des continents : 20 à 50° de différence
On observe une différence entre les continents et les océans à cause de leur inertie thermique, c'est-à-dire la capacité d’un corps à atténuer les extrêmes thermiques, elle est forte sur les océans qui peuvent accumuler la chaleur sur une plus grande profondeur (50-100m) gardant une surface assez stable en température alors que les continents ont une inertie thermique faible, ils peuvent concentrer la chaleur que sur 2m, la surface des continents est donc très constatée durant l’année.
En dessous de 2m de profondeur, la température est constante toute l’année sous les continents. Les grottes qui ont une température entre 10 et 15° est donc la moyenne des températures annuelles à la surface du sol.
Quant aux océans, la température varie sur 100m, du coup, au Printemps, l’océan met du temps à se chauffer et en Automne, il met du temps à se refroidir, ce qui explique la faible amplitude thermique des océans.
3. Les précipitations.
Les cumuls de précipitations :
- Avec un pluviomètre (en mm ou l/m²)
- Neige (8mm de neige = 1mm de pluie)
Nombre de jours de neige météo : nombre de jours où on observe un flocon de neige
Nombre de jours de neige géographique : nombre de jours où la neige tient au sol plus de 6h
A Montpellier : NJN météo : 5 jours par an (20jours/4 ans) ; NJN géographique : 0,8 par an (5jours/4ans)
- Grêle (150 Millions d’euros de dégâts par an) : grélimètre : énergie des chutes de grêle.
L’intensité des précipitations se mesure entre mm/h :
-1mm/h : pluie bretonne
1 à 2 mm/h : pluie normale
15 à 30mm/h : bon orage (10mm en 20 min = 30 mm/h, 5mm en 15 min = 20mm/h …)
100mm/h : pluies exceptionnelles
200 mm/h : cyclones tropicaux
A Montpellier il tombe 700 mm en 437h (soit 4,5% du temps) avec une intensité moyenne de 1,6mm/h
A Lille, il tombe 700 mm en 843h (soit 10% du temps) avec une intensité moyenne de 0,83mm/h
A Brest, c’est 15% du temps avec une intensité souvent inférieure à 1mm/h
Cumul journalier :
Ile de la Réunion : 1842 mm en 24h
Lézignan Corbières : 620 mm en 24h
Cumul annuel :
Mont Aigoual : 2000 mm par an
Cherrapunji (Inde) et Mont Waialeale (Hawaï) : 12 000 à 14 000 mm par an
Arita (Nord du Chili) : 5 mm en 10 ans soit 15 min tout les 10 ans ! Pourtant Sud Chili : 1000 mm par an !
En France :
Cumul annuel des précipitations par an Nombre de jours de précipitations par an
On peut en déduire l’intensité des précipitations :
Bretagne : Il pleut souvent et beaucoup donc intensité faible
Cévennes : Il pleut peu mais beaucoup donc intensité forte
Re: La géographie des températures et des précipitations
Finalement on est bien à Montpellier
johan- Grand Voyageur
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Niveau d'étude / Emploi : TES
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Date d'inscription : 25/03/2008
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